Pourquoi ai-je fermé la boutique ?

L’aventure de l’entreprenariat s’arrête ici (pour le moment !). Mais c’est une très bonne nouvelle ! Je me suis écoutée et j’ai compris que deux choses ne m’allaient pas dans cette manière de travailler.

Tout d’abord, la solitude du métier d’autoentrepreneuse ne me convient pas. J’ai besoin de travailler en équipe, d’être avec des gens pour avancer. J’ai trop besoin d’interactions sociale pour me contenter de travailler seule dans mon atelier.

La seconde raison, c’est que ma manière d’exprimer ma créativité ne correspond pas au fait de créer pour vendre. Je suis très instinctive dans mes créations, qu’il s’agisse de bijoux, d’écriture ou autres. Me caler sur un rythme, sur des modes, sur ce qui plaît ou non, ça bride ma créativité. Et parfois, je n’ai pas envie de créer pendant une semaine, un mois… un an parfois !

Alors, fermer la boutique a été la meilleure décision. J’ai trouvé un travail (qui me plaît énormément) dans ma branche d’origine, et j’ai retrouvé une créativité plus libre.

D’ailleurs, je crée aujourd’hui des sac en cuir que j’orne de plaques de laiton découpées de formes et de mots. Et j’en suis très épanouie !

Ancienne présentation

Photo Cécile

QUI SUIS-JE ?

Je m’appelle Cécile, j’ai 29 ans. J’ai commencé à apprendre la bijouterie en ligne en juin 2021, en parallèle de mon ancien travail. Je me suis retrouvée dans le travail manuel comme si j’avais longtemps oublié que c’était ce que je voulais vraiment faire, tous les jours de ma vie. J’ai démissionné en janvier 2022 et depuis, je suis lancée à plein temps dans l’aventure.

En plus des multiples ressources gratuites en ligne (vidéos, articles, forum…), je suis la formation d’initiation à la bijouterie d’Apprendre la bijouterie, et depuis peu la formation Le sertis clos pas-à-pas de Objectif bijoux. Je participe à des stages en présentiel sur des techniques spécifiques, et depuis peu, je travaille chez un sous-traitant de bijoutier pour parfaire ma manipulation.

J’aime créer, depuis toujours, des peintures, des textes, des objets. Je m’exprime en créant, je m’épanouis dans la zone, là où le temps n’a plus cours. J’en sors avec des doigts abîmés et toujours autant satisfaite !

Découpage d'une plaque de laiton

MES VALEURS

Cette passion pour le manuel, je veux l’exprimer à chaque étape de la création de mes bijoux. Je tiens à faire un maximum de choses moi-même : les dessins, les découpes, les assemblages et les finitions. Aujourd’hui, je ne maîtrise pas encore certaines techniques, il y a donc certains éléments que j’achète (chaînes, petits anneaux, clous d’oreille…), et que je fais faire (finitions en argent et en or), mais je tiens à me rapprocher du 100% fait-main le plus possible.

Cela vaut aussi pour mon packaging que je veux pouvoir réaliser entièrement moi-même progressivement, impression comprise.

Je veux rester simple et naturelle dans mon travail. Mes process, ma communication, mes échanges avec vous, mes projets : je vise à simplifier au maximum les choses. La vie est déjà assez compliquée comme ça ! Je suis persuadée que la simplicité est possible, pour peu d’y travailler.

MES BIJOUX

Chaque bijou est unique, même vis-à-vis des autres de la même collection. Je pratique le slow-made, c’est-à-dire que je prends le temps de travailler minutieusement et consciencieusement chaque détail. Cela apporte nécessairement des imperfections, rendant celui que vous choisirez encore plus précieux.

Je travaille uniquement le laiton, un alliage de cuivre et de zinc, que je vais découper, mettre en forme, braser et polir à la main. Le produit final est amené chez un galvanoplaste qui va le recouvrir d’argent ou d’or 18K.

En ce moment, je travaille en salariat à temps plein dans un atelier de bijouterie. J’ai décidé de ralentir la cadence pour mon entreprise, et donc de ne pas faire de réassort de mes bijoux. Ceux présents dans la boutique sont donc en édition limitée !

Flatlay Outils Bijouterie

MES OUTILS

J’utilise principalement des outils sans électricité : mon moteur c’est l’huile de coude. Je possède de nombreuses limes, cabrons, marteaux de bijoutiers. Pour chauffer, je me sers d’un chalumeau de cuisine : petit mais efficace.

Mes seules machines électriques sont le moteur à main et le bain à vibration, pour percer (impossible à la main), polir et nettoyer (un temps gagné considérable qui se répercute sur le prix). Ah, j’oubliais l’imprimante laser, pour pouvoir transférer l’encre du papier au laiton. Et l’ordinateur pour faire mes modèles, ça compte ?

J’utilise le moins de produits chimique possible, en remplaçant par des solutions moins efficaces mais plus propres, comme le bain de vinaigre et de sel pour dérocher au lieu d’acide sulfurique (oui, ça sent fort…)